Soyons honnêtes d’emblée : il n’y a pas de parrain parfait, pas plus qu’il n’y a de parent parfait. Mais il existe des parrains qui prennent leur rôle plus à cœur que d’autres, et qui occupent alors une vraie place de choix dans la vie de l’enfant. Vous vous demandez comment montrer à votre filleul(e) et à ses parents que vous êtes prêt à vous investir personnellement dans son éducation et son bonheur ? Voici les 5 commandements du parrain (presque) parfait, à suivre à la lettre ou à adapter selon votre cas.
1er commandement : être présent et impliqué dans la vie de l’enfant
Vous n’avez pas été choisis comme parrain par hasard ou par défaut. En vous proposant ce rôle, les parents ont décelé en vous la capacité d’être un soutien, un repère pour l’enfant lorsqu’il aura besoin de se tourner vers d’autres figures que les figures parentales. Pour prouver à votre filleul(e) qu’il ou elle pourra compter sur vous en toutes occasions, il semble judicieux de faire acte de présence aussi souvent que possible.
Alors, bien sûr, si 5 000 km et un océan vous séparent, personne ne s’attendra à ce que vous veniez à tous les anniversaires. Toutefois, avec les technologies actuelles, maintenir le contact se fait facilement. Il suffit parfois de peu pour qu’un enfant vous considère comme une personne de confiance. Pensez par exemple à :
- envoyer une carte de vœux, un chèque ou un cadeau à votre filleul(e) à Noël et pour ses anniversaires ;
- lui téléphoner de temps en temps pour prendre de ses nouvelles ;
- lui envoyer un petit SMS d’encouragement avant son audition de piano, son permis ou sa compétition de danse ;
- proposer de l’inviter quelques jours pendant les vacances ;
- lui accorder une oreille attentive et sans jugement, quel que soit le média choisi par l’enfant pour communiquer.
2ᵉ commandement : jouer son rôle pour le baptême
S’il y a bien un jour où vous devez être aux côtés de votre filleul(e), c’est le jour de son baptême. Le parrain et la marraine réunis soutiennent l’enfant par leur présence, et s’engagent à l’accompagner dans tout son processus spirituel, qu’il soit laïque ou religieux.
Au cours de la cérémonie, vous aurez l’occasion de porter l’enfant ou de le guider symboliquement en le tenant par la main, de lire un discours ou un texte choisi, de témoigner des vœux prononcés par les parents et la communauté éventuellement présente.
En tant que parrain, c’est aussi à vous que revient la tâche d’allumer le cierge (pour le baptême chrétien) et d’offrir le bijou de baptême. Pendentif, médaille, gourmette ou chaine : à vous de trouver le bijou qui sera le plus approprié, en concertation avec la marraine et les parents. Choisissez un bijou de grande qualité pour qu’il soit durable et esthétique. Les joailliers contemporains proposent des bijoux de baptême adorables pour les enfants, comme le bracelet croix d’Augis ou les médailles en or rose à glisser sur une jolie chaîne assortie.
3ᵉ commandement : essayer de refléter des valeurs et des comportements positifs
Vous n’êtes pas Dieu, vous n’êtes pas un saint, mais tout de même, vous êtes une figure d’exemple pour le petit enfant qui va grandir en s’inspirant de vos actes et paroles. Aussi, pour aider votre filleul(e) à s’épanouir, il est important que vous lui transmettiez des valeurs positives et des comportements inspirants. En sa présence, vous pouvez lui expliquer certaines de vos croyances et des pensées qui vous ont aidé à traverser les épreuves.
Bien sûr, être un modèle ne signifie pas que vous devez attendre de votre filleul(e) qu’il ou elle vous imite en tout point. Sachez respecter l’unicité de l’enfant, de ses choix, et de sa génération.
4ᵉ commandement : cultiver une relation bienveillante et sans jugement
Le parrain est souvent celui qui ne juge pas, celui qui accueille les émotions et les paroles sans les nier ou les dénigrer. Ce peut être un exercice difficile, surtout si vous avez la sensation que votre filleul(e) suit un chemin dangereux. Sachez poser quelques barrières sans lui donner l’impression que vous l’empêchez de s’accomplir.
Voici un exemple plus concret de cet équilibre permanent à rechercher. Votre filleule de 13 ans veut se faire tatouer, mais ses parents ne sont pas d’accord. Elle envisage de se rendre chez un professionnel douteux qui lui réaliserait un tatouage sans accord parental et vous en informe. En tant que parrain, vous ne vous opposerez pas directement à son choix sous peine de la blesser et de perdre cette relation précieuse.
Mais vous pourrez l’aider à choisir un motif qui lui plaît, et lui proposer de lui payer comme cadeau pour ses 18 ans. Vous pourrez lui expliquer les dangers des pratiques illégales, ou l’emmener (avec l’accord des parents) dans un salon de tatouage éphémère pour vous faire une meilleure idée du processus.
5ᵉ commandement : être parrain, c’est soutenir les parents
Certes, vous êtes le parrain de l’enfant, mais ce sont ses parents qui vous ont choisi. Tout au long de votre parcours, vous devrez toujours garder en tête que votre rôle est de soutenir les choix éducatifs des parents, ou du moins de les respecter, et non de zapper leur autorité. N’hésitez pas à discuter aussi souvent que possible avec eux de votre filleul(e), de ce qui peut poser un problème, des meilleures façons d’aborder le sujet ; et de ce que vous pouvez faire pour entretenir le lien parent-enfant malgré les désaccords.
C’est ainsi que vous remplirez parfaitement votre rôle de parrain, avec présence, bienveillance et empathie.